
06 septembre 2025 - 1761 vues
« Soigner ne doit jamais rimer avec danger de mort. Aujourd’hui, une infirmière a échappé de justesse aux balles alors qu’elle prodiguait des soins. Nous ne pouvons plus accepter que nos soignants soient exposés à de tels risques. »
— Mme Awatef ARGOUBI, Présidente de la FNI Guyane
Ce matin à Kourou, une infirmière libérale, en plein exercice de ses missions de soins à domicile, a été prise dans une fusillade. Alors qu’elle soignait son patient, des tirs ont éclaté et les balles ont sifflé autour d’elle, la contraignant à se mettre à l’abri dans la panique.
Cet événement d’une extrême violence illustre l’insécurité croissante à laquelle les soignants de Guyane sont confrontés quotidiennement. Chaque jour, infirmières, infirmiers et médecins accomplissent leur mission auprès des patients, parfois dans des conditions très difficiles, avec un seul objectif : soigner. Ils ne devraient jamais avoir à risquer leur vie pour cela.
La Fédération Nationale des Infirmiers – FNI Guyane, le Conseil départemental de l’Ordre des médecins de Guyane, l’URPS Médecins libéraux de Guyane et la CSMF Guyane expriment leur solidarité totale et leur soutien indéfectible à notre collègue profondément traumatisée, ainsi qu’à l’ensemble des professionnels de santé exposés à ces violences.
Nous appelons les autorités à prendre toute la mesure de la gravité de cette situation et à mettre en place, sans délai, des mesures concrètes pour garantir la sécurité des soignants dans l’exercice de leurs missions.
Nous demandons la création immédiate d’un Observatoire de sécurité pour les professionnels de santé en Guyane, afin de :
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renforcer la prévention des risques,
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accompagner et protéger les victimes,
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coordonner et mutualiser les efforts de tous les acteurs.
« Protéger les soignants, c’est protéger la santé de toute la population. Il est urgent que des mesures fortes soient prises, maintenant. »
— Mme Awatef ARGOUBI, Présidente de la FNI Guyane
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